La cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien

Evry-Petit-Bourg fût décrété ville Nouvelle en 1965. Afin de maîtriser la croissance rapide de Paris et sa proche banlieue, Evry intègre un vaste mouvement d’aménagement du territoire francilien destiné à créer des pôles urbains attractifs pour des habitants en quête de logements, de services modernes et d’emplois.

Dans les années 80, Monseigneur Guy Herbulot évêque du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes, souhaite un édifice en adéquation avec ce nouveau territoire et fait donc appel à l’architecte Suisse Mario Botta pour dessiner la Cathédrale.

L’architecture de Mario Botta (qui réalisa le Musée d’art moderne de San Francisco) est très influencée par Le Corbusier, Carlo Scarpa et Louis Kahn. Elle se caractérise par un espace architectural à forte géométrie, souvent recouvert de briques en terre cuite.

L’église de San Giovanni Battista de Mogno dans le canton suisse du Tessin est la première réalisation à partir d’un cylindre tronqué. Ce style d’architecture trouve son développement dans la cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien d’Evry-Courcouronnes.

Seule cathédrale construite en France métropolitaine au XXème siècle, sa forme ronde et sa couronne de tilleuls argentés confèrent à la Cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien une silhouette unique.

Toute de briques vêtue, elle s’intègre harmonieusement à la place des Droits de l’Homme et du Citoyen, lieu de vie d’Evry-Courcouronnes. Cette Cathédrale, unique en son genre est dotée de 12 vitraux, de 12 couleurs différentes, en référence aux 12 apôtres.

Ces vitraux, résolument abstraits sont situés le long de l’escalier « au pas de l’âne » et ont été réalisés par le prêtre dominicain Kim en Joong, artiste, peintre vitrailler de renommé internationale dont on peut admirer le travail sur les vitraux de la crypte de cathédrale de Chartres et aux quatre coins du Monde….